De la réclame pour une augmentation mammaire, un lifting ou encore une liposuccion… C’est peut être ce que l’on pourra voir à la télé, et dans les médias français.
Pour l’instant, on en est encore loin, mais certains politiques se dirigent dans ce sens. Philippe Vitel est député du Var. Il est surtout spécialisé dans le domaine de la santé. Ce qu’il veut, c’est que les établissement de santé français puissent vanter leur mérite en ce qui concerne la chirurgie esthétique. Il a même co-signé une proposition de loi pour que les hôpitaux puissent faire leur publicité à ce sujet.
Il faut dire qu’aujourd’hui, le marché de la chirurgie esthétique est en plein essor. Il s’est même mondialisé. Des pays en font même un argument touristique. Il y a par exemple le Brésil, dont il n’est plus la peine de préciser la passion pour la chirurgie esthétique, mais aussi certains pays du Maghreb. Des tours opérateurs proposent des séjours comprenant hôtel, opération, et période de repos. Philippe Vitel explique que, dans ce contexte, la France ne peut pas faire concurrence si elle n’a pas le droit de faire de la publicité pour attirer de nouveaux clients. Car dans notre pays, il est interdit de faire de la publicité médicale (ce qui est valable aussi pour d’autre profession d’ailleurs). La France ne veut pas réduire la santé à un objet de consommation. Ce débat prendra donc du temps avant d’aboutir.
Les députés qui se disent pour la publicité sur la chirurgie esthétique comptent arriver à leur fin progressivement. Ce qu’ils demandent en premier lieu, c’est que les établissements sanitaires puissent renseigner les français sur les coûts des opérations, ou encore sur la fiabilité de leurs chirurgiens. Une publicité qui va permettre surtout d’être clair avec les clients supposés. Souvent, devant le manque d’informations, ils préfèrent se faire opérer à l’étranger, car les prix sont moins chers. Mais cela comporte des risques, notamment sur la qualité du service.
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